soit 10,3% de l’emploi en France et 13,8% de l’emploi privé !
L’Economie Sociale et Solidaire est un mode d’entreprendre et de développement économique adapté à tous les domaines de l’activité humaine. Elle regroupe des coopératives, des mutuelles, des fondations, des associations ou des sociétés commerciales de l’ESS. Le but poursuivi est autre que le seul partage des bénéfices, une gouvernance démocratique et une gestion responsable. L’Economie Sociale et Solidaire représente 10.3% de l’emploi français (Panorama de l’économie sociale et solidaire en France – édition 2015) (données régionales)
Les entreprises de l’ESS sont les :
1er employeurs du secteur social (62% des emplois du secteur) et du sport et loisirs (55%) (données régionales)
2ème employeurs des activités financières, bancaires et d’assurance (données régionales)
L’ESS est également très présente dans les arts et spectacles et l’enseignement (données régionales)
L’ESS représente un écosystème qui favorise les innovations sociales et le développement économique des territoires à travers :
Le maintien et la création d’emplois de proximité, de cohésion sociale (lien intergénérationnel), d’innovation, de développement durable, de transition énergétique, etc.
Des mutualisations qui permettent la création d’emplois durables et non délocalisables : groupements d’employeurs, Coopératives d’Activité et d’Emplois, etc.
Ainsi sont nés :
à l’initiative des mutuelles de santé : la création de la Sécurité Sociale via les sociétés de secours mutuel, la couverture maladie universelle, les indemnités journalières en cas d’accident, la promotion du médicament générique, le tiers payant.
à l’initiative des associations : l’aide à domicile, l’alternative à l’hospitalisation, la prise en charge des personnes handicapées, les villages de vacances, la formation qualifiante, les associations et entreprises d’insertion par l’économique, les centres sociaux.
à l’initiative des mutuelles d’assurance : le constat amiable, les garages agréés, le tiers payant en assurance automobile.
à l’initiative des coopératives : le contrôle qualité des produits, l’animation sociale en milieu rural, les prêts bancaires à taux variables, le chèque-déjeuner…